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Inondation de Paris en 1910 : Source image : http://www.lauhic.club.fr/
Qui se souvient des événements catastrophiques ? Pas grand monde... La mémoire de l’homme est sélective. Elle ne retient que les extrêmes, à l’échelle d’une génération et considère tout évènement météorologique plus spectaculaire que le précédent.
Prenons l’exemple de la canicule de 2003 qui n’était finalement pas plus terrible que celles de 1420, 1783, 1846 ou encore 1994. Des étés ayant le même indice maximal -9, selon l’échelle de Van Engelen. Ou encore le terrible hiver 1962-1963 (déjà oublié) qui gela une partie de la Manche et fit disparaître des étals nombre de produits de la mer pendant vingt ans et qui cependant est comparable à celui des années 1305-1306 ; 1322-1323 ; 1363-1364 et 1788-1789.
Les inondations comme ces dernières années n’ont, elle aussi, pas grand-chose d’exceptionnel. Rappelons-nous celle de Paris de 1910 ou encore de Joyeuse (Ardèche) en 1827. De plus, il ne faut pas négliger le cycle « normal » de notre planète. En effet, cette dernière pourrait être plongée dans une ère glaciaire en dizaine d’années seulement. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit lors de la dernière ère glaciaire et qui est à l’origine de l’extinction de certaines espèces tels que mammouths ou mégaros.
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